samedi 18 janvier 2014

Moins d'enthousiasme ?

Deuxième session beaucoup moins emballante que la semaine dernière pour The Voice 3.

La blonde filasse Sarah Jad a débuté sur une voix de gorge le somptueux « Etienne » de Guesh Patti avant de se (ré)chauffer un peu. Résultat quelconque et pas convaincant pour un sou. Le jeune Kenji, aux yeux baignés de soleil a livré quelques notes directement venues des Saintes-Maries. Il lui faudra se forcer un peu s’il ne veut pas se contenter de livrer de la paella et de la gardianne.

Une petite québécoise a fourni une interprétation très pro et très juste de « Ain’t no sunshine » sans (susciter) la moindre émotion, de même que le dénommé Amir a chanté un « Candle in th Wind » d’une pâleur de lavabo avec la puissance vocale d’Etienne Daho. Son choix de chanson démago a payé.

A l’inverse, la puissante Juliette Moraine a failli payer son choix très cher (« Jalouse ») mais a été justement sauvée par Pagny, qui s’est offert également Santo Barracato, le frère de Frédéric François, interprète d’un « O sole mio » digne de San Remo.

Beaucoup plus affligeant, le rouquin Eliott est né avec un déficit hormonal patent qui a rendu encore plus triste une chanson à faire pleurer des cailloux. Il finira avec Jennifer. Légitime punition, même s’il aurait mieux valu qu’il fasse son service militaire. Dans la même veine approximative, le jeune Gwendal, affligé d’une épouvantable coiffure afro sortie des 60’s, a enduit de guimauve le survitaminé « I am what i am » de Gloria Gaynor avec une rare platitude. Il a chanté juste, mais sans voix. Autrement dit juste sans voix. 

Deux belles surprises en revanche avec Jérémy, excellent contre-ténor, et surtout la voix phénoménale du tout petit Maximilien, mélange de Joe Cocker et de Robbie Wiliams, à l’aise dans les graves comme dans des montées somptueuses et puissantes portée par une voix d’un rauque à faire pâlir un régiment de légionnaires en permission…




La suite samedi prochain !

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