samedi 1 mars 2014

Des "battles" en fanfare...

Démarrage en fanfare pour cette deuxième soirée des « Battles », avec une éblouissante Stacey King. Sur un excellent air de Pink, elle n’a fait qu’une bouchée de la jolie libanaise Aline Lahoud, complètement sèche dans les graves. Tout y était : puissance, nuances, maîtrise. Une grande pro envoûtante… A voir et à revoir. Et merci Pagny pour avoir préparé ce si beau moment.

Spleen est-il un vrai compétiteur ou tout simplement un personnage hors normes ? Il en a fait voir de toutes les couleurs à son nasillard mais valeureux opposant tatoué Pierre Edel, mais surtout à tous les spectateurs. On reste bouche bée devant la nouvelle prestation de ce monstre prométhéen, dont la seule présence scénique emplit l’espace.… Qu’il aille loin, ce garçon est exceptionnel !

Bien sûr, dès qu’on à affaire aux choix de Jennifer, l’attention retombe d’un cran. La sublime Leïla a ce talent rare d’améliorer les chansons qu’elle interprète. On ne saurait en dire autant de ses faire-valoir du soir, un rouquin à la voix insoutenable (à côté, Pierre Palmade fait figure de Bruce Willis) et une brune interchangeable. Une faute de goût de plus pour Jennifer, qui ne les compte plus. On est passé à côté d’un rare talent…

Plus de muscles avec le jeune Flo (16 ans et pas encore toutes ses dents) et Roman, très rock lui aussi. Belle mise en scène de Garou que de les lancer, guitares en mains, sur « You really got me ». Sympathique victoire de Flo. Le seul problème, c’est qu’entre Montluçon et Clermont-Ferrand, on en trouve 250 qui chantent aussi bien…

Dans son splendide (?) costume écossais, Mika a tenté de nous vendre Elodie « chanteuse de la rue » et « Najuah ». Le résultat était à la hauteur du casting : évanescent.

Duo décoiffant en revanche entre Alex et Mélissa sur « Eye of the tiger ». Les deux jeunes ont fait le show mais de là à incarner la voix de l’année, il faudrait qu’Alex prenne du muscle et que Mélissa chante juste. Y a du boulot…

Superbe bouquet final enfin sur le fameux « Vivo per lei ». Trop mécanique, Jérémie Bertini, bien juste dans les graves, a déçu et semblé paralysé par l’enjeu. En revanche, le Tahitien Teiva, plus sensuel, très à l’aise, a surpris par sa technique et son registre. En d’autres temps, ses posters auraient fleuri les chambres des jeunes filles…

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